samedi 16 avril 2011

"En région parisienne, on passe à côté de 60 à 100 milliards de barils de pétrole"

Chez Toreador, firme américaine chargée des travaux de prospection du pétrole de schiste en Seine-et-Marne, on évite soigneusement toute réaction officielle au gel des prospections. Mais, officieusement, les langues se délient pour dénoncer le gel des prospections, jugé absurde. « On a affaire à un mouvement irraisonné de peur, on assiste à une levée de boucliers avant même que l'on sache si il y a quelque chose à extraire dans les sous-sols. Il aurait été préférable que le gouvernement décide d'un moratoire sur la technique de fracturation hydraulique qui est tant contestée. Nous n'avions pas l'intention d'utiliser cette méthode avant 2013 et, d'ici là, les techniques auront évolué. D'ailleurs, nous sommes prêts à publier la liste des adjuvants chimiques employés pour fracturer la roche, pour prouver que ce ne sont pas des produits qui endommageraient irrémédiablement l'environnement. Quant à l'argument de dire que les puits défigurent les paysages, il faut rappeler que l'agriculture intensive s'en est chargée avant nous, et que les puits ne s'élèvent qu'à 1,20 m de hauteur. »
Tout l'article

Aucun commentaire: